Un arrêt de bus grand moyennesque...
Un jour d'élection pour une ruée des lecteurs, "tout le monde descend" à l'arrêt "le Blizz" pour se rendre au festival Rue des Livres.
Un jour d'élection pour une ruée des lecteurs, "tout le monde descend" à l'arrêt "le Blizz" pour se rendre au festival Rue des Livres.
Une belle expérience pour la compagnie le week-end du 29 & 30 mars.
Les passagers du bus n°3 ont eu la surprise de se faire inviter par les grands moyens à un moment de détente et de poésie... à l'arrêt Le Blizz, en plein cœur de l'agitation urbaine, dans le Nord de Rennes. Les voitures passent à vive allure, les sportifs courent dans le parc des Gayeulles, les pressés marchent en direction d'un ailleurs. Et puis il y a cet arrêt.
C'est un petit salon improvisé, un véritable sas d'accueil pour une première immersion dans l'univers du Festival Rue des Livres. On sort du tumulte, on s'assoit et on écoute des textes en prose, lus par André Layus et Jennifer Leporcher mais écrits par des passionnés de littérature, des auteurs invités au festival qui ont répondu à la proposition de rédiger un court texte commençant par "De ma fenêtre, je vois...".
Les passagers du bus n°3 ont eu la surprise de se faire inviter par les grands moyens à un moment de détente et de poésie... à l'arrêt Le Blizz, en plein cœur de l'agitation urbaine, dans le Nord de Rennes. Les voitures passent à vive allure, les sportifs courent dans le parc des Gayeulles, les pressés marchent en direction d'un ailleurs. Et puis il y a cet arrêt.
C'est un petit salon improvisé, un véritable sas d'accueil pour une première immersion dans l'univers du Festival Rue des Livres. On sort du tumulte, on s'assoit et on écoute des textes en prose, lus par André Layus et Jennifer Leporcher mais écrits par des passionnés de littérature, des auteurs invités au festival qui ont répondu à la proposition de rédiger un court texte commençant par "De ma fenêtre, je vois...".
Quelques textes qui ont circule... :
"De ma fenêtre, je vois la rue où passent des fragments de vie. Un bout de chou en larmes, un jogger vigoureux : pas un instant ne les effleure le soupçon qu'ils vont peut-être entrer dans la fiction." [Béatrice Nicodème] "De ma fenêtre, je vois la rue et un minuscule jardin à la française. Moi j’imagine des gens qui, regrettant de ne pouvoir s’offrir Versailles, ont tenté tant bien que mal de croire à la vie de château." [Katia Chapoutier] "De ma fenêtre, je vois la rue. Et les passants. Leurs têtes sont des maisons remplies de livres. Autant de rêves. Ce sont eux qui les rendent libres." [Irène Frain, marraine du festival] | "De ma fenêtre, je vois la rue qui longe le Nil [...] les herbes folles et les fougères sont ballottées par le même vent qui soufflait là il y a des siècles, et cette petite famille qui s'éloigne à coup de rames y pêchera sans doute le même poisson qui nageait là au commencement des temps..." [Khaled Osman] "De ma fenêtre, je vois la rue où tu passes chaque jour, parfois en courant, vers ce train rempli de solitudes, un livre à la main." [Sophie Loubière] |